Idées

Une nouvelle révolution industrielle

L’industrie 4.0 est ce mouvement industriel qui consiste à faire converger les dernières améliorations technologiques et la
production de biens et de services. Elle est née du constat que nous vivons dans un monde de plus en plus complexe avec des changements de plus en plus fréquent et de plus en plus bouleversant. La démocratisation de l’internet des objets, l’apparition des voitures électriques, le cloud en sont autant les révolutions concrètes. Pour s’adapter, les entreprises doivent non seulement changer constamment mais également le faire de manière plus efficiente.

Pour la première fois, il est désormais possible de mettre en réseau des ressources, des informations, des objets et des personnes pour créer des objets et des services. On pourrait penser que seuls les seuls les grand groupes industriels sont concernés par ce mouvement mais le tissu industriel possède des ramifications dans tous les secteurs d’activité et touche toute la société. Si auparavant seuls des géants comme Airbus, Dassault, Valéo, etc. pouvaient se permettre d’améliorer les processus de productions de biens et services à grand renfort de R&D, de numérisation poussée, de big data et d’objets hyperconnectés, c’est également aujourd’hui le cas pour toutes les TPE, TPI et PME qui gravitent autour de ces mastodontes. Et par extension par tout l’écosystème d’entreprise dans son ensemble.

 

Une révolution centrée autour du client

Une des particularités de cette révolution, c’est son centrisme autour du client. Les entreprises ont à coeur d’améliorer leurs manières de conduire les affaires et la relation client est au centre de cette transformation : de meilleurs produits et services adaptés rapidement à la demande, une satisfaction dans l’exécution du services et des produits de meilleur qualité.

Aujourd’hui, une entreprise qui produit des voitures ou des smartphone se doit d’offrir des services impeccables, des technologies de pointe, du confort d’utilisation et bien sûr des prix compétitifs. Cette tendance, qui se focalise sur l’expérience client, pousse d’ailleurs de plus en plus d’entreprise à adopter un mode de fonctionnement « as a service », ou le client ne paye plus pour un bien mais pour le service associé à ce bien. Acheter sa musique en CD/K7/Disques ? Impossible de lutter contre la pléthore de service de musique en streaming qui propose du choix, de l’illimité, du dématérialisé et de l’itinérance. Cette tendance se généralise aux biens de consommations comme les voitures, le café, les licences pour logiciels, les tickets de cinéma, etc.

Source : BPI

A la clef, c’est bien évidemment l’efficience économique : les entreprises qui innovent et qui conquièrent les marchés sont celles qui allient cette satisfaction client à une maîtrise de la qualité, des coûts et des services.

La question est alors pour toutes les entreprises de savoir comment gagner en efficience économique, et indirectement comment faire mieux, dépenser moins (ou mieux), plus vite et de manière plus ciblée et adaptée lorsqu’elle exécute un service ou fabrique un produit.

 

Quel rapport avec la transformation digitale ?

Traditionnellement, quand une entreprise veut lancer un nouveau produit ou un nouveau service, il faut passer par les classiques étapes de l’ébauche, de la faisabilité puis de la conception, puis de l’industrialisation et enfin la commercialisation (il y a bien d’autres étapes mais simplifions). Il faut tenir compte des retours clients, de l’état du marché, des coûts, des fournisseurs. Il faut faire communiquer efficacement tous les départements et toutes les personnes impliquées. Bref, beaucoup d’échange d’information et une accélération sans cesse croissante de la complexité.

C’est principalement cette nécessité de transférer et traiter efficacement de la donnée qui est à l’origine de la transformation digitale. Avec la démocratisation de l’internet, l’omniprésence du software (les logiciels qui permettent de gérer aussi bien la facturation que le prototypage rapide que la relation client) et le coût extrêmement faible de la puissance de calcul, un pan entier de la manière de travailler s’est déportée vers ce numérique (« digital » étant l’acronyme anglais pour le numérique mais en France, la notion de numérique est plus technologique alors que le terme anglo-saxon « digital » est plus orienté usages). En effet, une des très grande force des technologies du digital, c’est leur capacité à accélérer le traitement et le déplacement de l’information à très faible coût.

Ajoutons à cela des innovations telles que la dématérialisation qui remplace le traditionnel papier par des documents électroniques interactifs, les systèmes autonomes qui effectuent des taches répétitives complexes sans recours à une surveillance ou une supervision humaine, le « machine learning » qui permettent d’avoir des traitements informatiques rapides et précis effectués par des intelligences artificielles. Tout un ensemble d’innovations qui accélère des segments critiques du fonctionnement d’une entreprise.

La technologie a aussi un effet normatif très bénéfique. Là où avant pour gérer un process logistique ou des éléments financiers ou comptables, il fallait énormément mettre en place, imaginer, tester, améliorer, aujourd’hui, les logiciels de logistique ou de comptabilité intègrent toute la chaîne de traitement de manière normative, issus des meilleures pratiques (best practices en anglais) du métier. Gain de temps et gain de productivité sont fortement accrus.

Evidemment, si toute l’entreprise est impactée, il faut se poser la question de comment s’organiser en terme de transformation. Quel plan adopter, quelle route définir, quel métier privilégier. Une stratégie de transformation digitale s’équilibre idéalement en répartissant les efforts sur les points suivant :

  •  Amélioration de la fidélité à la marque
  •  Conquête de nouveau marchés
  •  Efficience opérationnelle
  •  Efficience managériale et collaborative
  •  Accélération du cycle de développement
  •  Amélioration de l’expérience client

Chacun de ces items offre des perspectives importante de retour sur investissement mais offre des challenges également difficile à surmonter.

Okay, comment ça marche la transformation digitale ?

C’est là que ça devient intéressant. La foison de logiciels, leur complexité à les utiliser et à les faire inter-opérer, l’omniprésence de la data, Internet, autant d’éléments qui nécessitent un spécialiste et/ou un savoir-faire. La difficulté de la transformation digitale est autant technique qu’humaine, elle s’adresse à toutes les personnes qui doivent aujourd’hui faire à face à un nombre sans cesse croissant de logiciels, de solutions digitales et de supports dématérialisés de communication.

 

Les études s’enchaînent sur le sujet et montrent que, constamment, la difficulté d’une transformation digitale est plus humaine que technologique. Pour chacune de ces difficultés, Abilitiz.fr vous propose deux guides qui détaillent, pas à pas, les meilleurs stratégies à déployer, les outils les plus adaptés et les techniques managériales les plus efficientes.

– Guide Abilitiz.fr : Convergence technologique digitale
– Guide Abilitiz.fr : Manager l’humain dans la transformation digitale